dimanche 17 novembre 2013

Figues vertes (non arrivées à maturation)

Lorsque je prends l'avion de la plus grande compagnie française, les passagers me demandent quelle région j'habite.  A cela, je réponds le Nord, le grand Nord!  Mina est Belge!
N'empêche, dans mon jardin j'ai planté un figuier.  Un simple bâton reçu d'un collègue en février.  Et comme il s'y est plu, en septembre il me donne 2 à 3 figues délicieuses.  C'est peu, je sais!  Mais un figuier porte deux fois et donc, en novembre mon arbre (arbuste serait plus juste), est recouvert de figues non mûres.  Une année j'ai tenté de les faire mûrir à l'intérieur (même en compagnie d'une pomme, il faut oublier), une année je les ai laissées sur l'arbre (en rêvant qu'elles seraient mûres en avril, mais ce n'était qu'un rêve).  Donc cette année je me suis lancée dans la fabrication de confiture de figues pas mûres.  Avec appréhension: je maîtrise les gelées, coulis et confitures des fruits de chez nous, mais les fruits d'ailleurs et en plus pas arrivés à maturation...
Déstabilisant, mais le résultat est là.  Ce n'est pas de la confiture, mais des fruits "confits" qui se mangent comme des bonbons.  Et je crois, car le goût me rappelle quelque chose, que j'ai dû en manger fourrés dans une pâtisserie orientale.
Voici donc la recette que j'ai utilisée (comme toujours un mélange de celles glanées sur le net et adaptées à mes capacités).
Après cueillette des fruits, je les ai laissés tremper dans de l'eau durant une journée pour éliminer le "lait" qui coule à l'endroit de la cassure.  Ensuite, j'ai coupé les petites queues et retrempage dans de l'eau (pour la même raison de liquide blanc et les mauvais esprits arrêtent de rire).
Après avoir séché les fruits, je les ai pesés et coupés en quatre.  J'ai pesé le sucre (800 g pour 1,5 kg de fruits) et j'ai mélangé les figues au sucre et laissé le tout reposer pendant une nuit.
Puis je suis passée à la phase cuisson.  3/4 d'h qu'ils disaient!  Moi, cela m'a pris plus de temps et j'y ai aussi ajouté un verre d'eau pour les ramollir un maximum (j'avoue que je m'attendais à avoir une confiture et les fruits restaient bien entiers dans la casserole).
Et mise en pot (un grand bocal en verre avec couvercle, le seul qui me restait) comme pour les confitures de chez nous.

Moi, je trouve cela très très bon.  Mais pour être sûre d'être bien objective, j'ai fait goûter à deux personnes: la première s'est resservie d'une bonne poignée, la seconde m'a demandé de lui en faire)!

Donc, voilà, cette après-midi direction jardin pour cueillir ce qui reste comme fruits (mes essais je les fais en petite quantité) et j'ai un cadeau tout trouvé pour les amateurs de sucrerie et de pâtisseries.

NB: J'attends la Sainte Catherine (sainte patronne des célibataires et à la Sainte Catherine tout arbre prend racine) et je ferai des boutures.



1 commentaire:

  1. Petite remarque: ce "confit" n'est malheureusement pas stable dans le temps. Il s'y développe une moisissure blanche. Dommage!

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